Les bibotweets

mardi 30 juin 2009

Skype 4, Firefox 3.5 et VLC 1.0

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Ce mois de juin aura été riche en avancées majeures pour trois logiciels très utilisés sur les postes informatiques. Bon, je cède à la facilité, Skype 4 (pour Windows uniquement) est sorti en avril dernier...
Pour revenir à nos moutons, cette semaine doit voir la très attendue version 3.5 de Firefox, version majeure non prévue à l'origine (cela devait être une 3.1), en retard, et qui a probablement pour origine le pavé Chrome lancé par Google cette année et qui a modestement fait pas mal de bruit question rapidité, interface et anonymat. Firefox 3.5 est directement la réponse et semble (à en croire la vidéo publiée) reprendre la tête.
Mais surtout, VLC, oui, oui, le logiciel au cône de chantier, ce projet d'étudiants français devenu en quelques mois (et depuis plusieurs années) le principal lecteur multimedia libre disponible. A oublier que l'on n'était encore qu'à des versions primitives, régulièrement mises à jour mais sans changements majeurs (notamment question interface, très laide!). Et bien voici la version 1 du logiciel qui arrive de façon imminente. La troisième Release Candidate est en test depuis début juin pour le "projet Goldeneye". Outre la lecture des Blu-ray et de la HD (pour ceux qui ont un lecteur), peu d'informations filtrent sur les avancées de cette version.
A noter qu'un projet annexe, VLVC (toujours en béta, voir en alpha...) est (à ma connaissance) le seul logiciel libre permettant la visioconférence à plusieurs en simultané. Cela peut avoir une utilité en bibliothèque pour des formations, informations ou renseignement à distance. Le peu que j'en ai vu reste toutefois sur une interface compliquée avec des réglages peu grand publique. En espérant que ce projet vise à se démocratiser.

vendredi 26 juin 2009

Présentation vidéo de Firefox 3.5

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C'est prévu en juillet pour la version publique. Vous pouvez télécharger la RC 3 (tout a fait utilisable mais non compatible avec les extensions).

jeudi 25 juin 2009

Et si l'accès aux thèses devenait payant?

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Les sites de dépôt de fichiers en ligne se multiplient comme des petits pains, souvent gratuitement ou contre un petit abonnement (ça s'appelle du stockage). Mais les immenses revenus de la pub que génère Google donnent aussi des envies à des sociétés qui attirent les déposants avec des annonces de rémunérations de leurs fichiers grâce à la publicité. L'intention pourrait être louable (après tout on nous dit assez souvent que l'argent n'est pas sale...) si certains tracts proposant aux doctorants de gagner de l'argent avec leur thèse ne commençaient pas à poindre sur les campus ! C'est ce qui a été vu notamment à Nancy dernièrement ...

Des sites comme Capmemo ou OOdoc, par exemple, hébergent déjà des thèses sur leurs serveurs. Sur Capmemo on vous propose d'acheter le document:

"Pour acheter ce document, vous devez posséder un compte Paypal ou une carte bleue et une adresse mail sur laquelle vous recevrez le lien du document à télécharger." ...


Sur OOdoc une thèse coûte 15 €, sur Capmémo c'est 9.5 €. Et apparemment ça marche puisque plusieurs documents indiquent des téléchargements. Les thèses que j'ai trouvées sur ces sites ne sont actuellement pas présentes dans le SUDOC (le doctorant ne peut interdire le signalement bibliographique de sa thèse). Cela signifie-t'il que la thèse n'est pas encore soutenue, que ce n'est pas véritablement une thèse ou qu'aucun devoir de signalement n'a été respecté...?

Je ne suis aucunement spécialiste ni des thèses ni des questions de droits d'auteurs, (si Silex ou d'autres sont intéressés par la question je passe volontiers le bâton :D) mais il semble que le doctorant soit le seul et unique dépositaire du droit d'auteur de son oeuvre et qu'il ait toute liberté à déposer sur de tels sites (merci Steph' :)).
Si la question de la vente de sa production ne me semble pas sujette à caution (nombre de thèses (voire de mémoires) sont publiés chez l'Harmattan ou d'autres éditeurs), la possibilité de voir des étudiants accorder l'exclusivité (payante) de diffusion électronique de leur thèse à des sociétés privées me paraît très dangereuse. Outre que l'Université est co-auteur du mémoire, celui-ci est, rappelons le, financé par la collectivité nationale...
Tant que le droit du doctorant sera celui du droit d'auteur "standard" il semble que la communauté universitaire ne puisse rien pour limiter ces dérives. Il faudrait donc que le législateur se penche sur cette question bien moins sexy que la Burqua (sic) ou les méchants pirates d'œuvres audiovisuelles.

lundi 22 juin 2009

Manipuler des images avec IrfanView

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IrfanView est un outil connu (pour Windows uniquement... :( .tant pis...) et très pratique, que j'utilise tous les jours ou presque pour retailler des copies d'écran essentiellement. Pour les manipulations un peu plus fines (et quand je suis sur un poste Linux ;-)) je reste fidèle à GIMP, même si IrfanView permet de réaliser beaucoup de choses (liste détaillée ici).
L'avantage premier de cet outil est sa légèreté . Il permet des manipulations rapides et précises pour recadrer des images à intégrer dans des tutoriels ou des pages web par exemple. Le principe : sélectionner la zone que l'on veut modifier puis choisir l'action que l'on veut lui appliquer.
Pour le téléchargement c'est ici et le plugin pour travailler dans la langue de son choix, par .

Petite démonstration animée d'une utilisation de base d'IrfanView
http://www.utipu.com/app/tip/id/12385


jeudi 18 juin 2009

Proposer un Firefox pré-paramétré

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Un nombre croissant de bibliothèques en France proposent des "boîtes à outils" alliant outils informatiques et outils de recherche web, ce qui semble marquer une évolution positive de la "médiation documentaire". Après avoir découvert celle d'Angers, nous avons lancé notre boîte avec l'ouverture du nouveau site en novembre 2008 et l'enrichissons régulièrement de nouvelles trouvailles (notamment grâce au magicien Descary :))
Mais à force de proposer moult plugins, modules, moteurs de recherche, le risque est de perdre l'usager et de ne s'adresser qu'aux personnes déjà à l'aise avec l'outil web. D'où l'idée de proposer un navigateur pré-paramétré, intégrant tous ces outils bien utiles sans que l'utilisateur aventurier n'ait à les installer un par un. L'intérêt est double : pour nos postes publics à la bibliothèque, et pour nos usagers sur le site. S'agissant d'un simple installeur Firefox pré-paramétré, ils pourront ensuite le personnaliser à partir de notre base.

Tout cela est rendu possible grâce à l'outil Silence of the foxes© qui va décompacter l'installeur firefox.exe que vous pourrez alors manipuler pour installer ou modifier certains éléments, avant de le recompacter pour le rendre à nouveau executable. La manipulation est relativement simple pour qui n'a pas peur de plonger les mains dans le cambouis. Voici la procédure pas à pas :

Pré-requis: je vous conseille d'avoir les extensions FEBE en ProfilesSwitcher installées sur votre navigateur, afin de pouvoir exporter facilement vos paramètres (pour la première) et de pouvoir tester votre projet sans risque pour votre profile personnel Firefox (pour la seconde).

1 - Télécharger un installeur Firefox (éviter les versions Béta qui ne sont généralement pas compatibles avec les extensions).
2 - Télécharger cette archive.
3- La décompacter (avec 7zip, winzip, winrare ou autre...) dans un dossier.
4- Lancer l'application sof.exe contenue dans le dossier
5- Ouvrir un "nouveau projet" en profile "Firefox" (cet utilitaire fonctionne aussi pour Thunderbird) puis "suivant".


6- Allez chercher votre installeur Firefox avec le bouton "Browse" puis "Unpack". Lorsque le logiciel vous annonce que le dépaquetage est terminé, cliquez sur "suivant".


7- La section la plus délicate est ici puisque vous devrez copier les fichiers que vous souhaitez paramétrer. Il vous est suggéré de "copy my files", ce qui revient à copier les paramètres de votre navigateur. Je vous le déconseille puisque notre objectif ici est de proposer un Firefox vierge (standard) mais paramétré au niveau des marques-page, searchplugins et modules complémentaires. Il est donc nécessaire de prévoir un projet.


Voici comment aller les récupérer:
Allez dans le dossier que vous avez spécifié pour la sauvegarde FEBE, où vous trouverez tous vos fichiers Firefox facilement exportables. Copiez le bon fichier et collez le à l'endroit suivant dans votre Projet Silence of the foxes (SOF):

- Marques-page : fichier bookmarks.html dans [sof\Project\Firefox\localized\defaults\profile].
- Searchplugins : chaque fichier xml dans [sof\Project\Firefox\localized\searchplugins].
- Modules complémentaires : chaque fichier d'extension en .xpi dans [sof\Project\Firefox\Extensions].
- Page d'accueil : chercher (ctrl+F) la ligne "browser.startup.homepage" et rentrez votre adresse de page d'accuei sur la première ligne du fichier suivant :
browserconfig.properties [sof\Project\Firefox\localized\]

8 - Lorsque tout est en place, faites "Pack" et attendez le feu vert.
9- Fermez tout et allez chercher le nouveau "sfirefox.exe" dans le dossier "sof".
10 - Vous n'avez plus qu'à l'installer sur les postes souhaités et à le proposer en téléchargement sur votre site.

Note: Pour avoir des scripts Greasemonkey pré-installés, il faut coller le dossier "gm_scripts" avec les scripts qu'il contient dans l'arborescence [sof/Project/Firefox/Profile] de votre projet.
Les scripts de Damiano Albani fonctionnent pour peu que l'on ait modifié une ligne de son script.

Vous pouvez tester la version réalisée à Metz en cliquant sur ce bouton:


lundi 15 juin 2009

Intégrer le catalogue de bibliothèque dans le navigateur

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Bibliobsession avait soulevé la question il y a quelques temps à propos de la dissémination de la bibliothèque et notamment ce qui paraît le plus évident à proposer: intégrer la recherche catalogue directement dans le moteur de recherche de l'usager.
Quelques réflexions tout d'abord...
Premier point : l'utilisateur de la bibliothèque universitaire est en majorité d'une génération qui a grandi avec internet et Google. Cela signifie que l'on peut le considérer à l'aise avec un usage "passif" de son ordinateur et conditionné par la recherche oui/non (ça marche ou pas au premier coup mais je ne vais pas plus loin). A ce titre, nous pouvons supposer qu'il accueillera plutôt favorablement la possibilité de lancer une recherche (ou d'obtenir des informations sur le catalogue) plus rapidement qu'en se rendant sur le site de sa BU. En revanche il apparaît impératif de prendre en compte le fait que c'est nous qui lui proposons quelque chose de nouveau et qu'il n'aura aucun intérêt à faire ce qui lui paraîtra de trop gros efforts pour obtenir cette fonctionnalité. En clair : l'installation du plugin doit se faire en 1 ou 2 clics maximum. Sinon c'est peine perdue.

Maintenant, à ce que j'en sais il existe principalement quatre façons d'intégrer le catalogue dans le navigateur de votre usager (entre parenthèses : le niveau de compétence requis pour sa mise en place) :
Plugin développé par l'université de Virginia Tech et permettant une intégration très poussée de votre catalogue dans le navigateur. Avantage du menu contextuel et de l'intégration dans la page avec des ISBN cliquables et soulignés, facilité d'installation (en 1 clic), manipulation GoogleScholar et possibilité d'intégrer le résolveur de liens. Tout serait parfait si LibX indiquait la présence en temps réel de l'ouvrage (ce qui n'est pas le cas actuellement. Je reviendrai dans un prochain billet sur la manière de paramétrer ce plugin pour sa bibliothèque. Pour info, les développeurs, fiers de plus de 500 installations en bibliothèques (dont une petite poignée francophone), planchent sur une nouvelle version qui sera axée sur la mise en place d'une communauté de développeurs via une API...
Par définition parfaitement paramétrable (icônes, multirecherche (voir la mise en place à l'EPFL de Lausanne, la seule application fonctionnelle que j'ai pu trouver)) mais demande des compétences en programmation ou a minima être administrateur de SIGB. J'ai mis la main sur des scripts de bibliothèques américaines sous SIGB Millennium et je m'empresserai de publier ici un tuto dès que je serai parvenu à rendre ces scripts utilisables (sur Millennium, hein! faut pas s'enflammer...).
Création d'un plugin de recherche en 1 clic. Rend désormais inutile un bidouillage de plugin tel que l'avait proposé à l'époque Nicolas Morin (mais n'hésitez pas à me contredire si vous y voyez plus clair que moi). Simplissime pour l'usager de créer ses propres plugins de recherche... en revanche rend compliquée la constitution d'un auto-installeur afin de le présenter sur son site de bibliothèque. Nécessite de créer une archive .xpi avec auto-installeur (je n'ai pour le moment pas trouvé d'explication intelligible sur une manip pas trop complexe...). Le mieux selon moi est tout bêtement d'héberger le plugin sur mycroft.mozdev et de pointer de votre site vers la page.
Damiano Albani (gloire à lui et à tous les siens ! ;)) a créé une base de donnée qu'il enrichit régulièrement (principalement en bibliothèques municipales, mais il touche aussi les BU via le SUDOC). L'installation de son plugin est simplissime. Le principe est le même que celui du plugin Greasemonkey en mille fois plus simple... pour peu que votre bibliothèque soit dans sa base (sinon il ne vous reste qu'à le supplier...). Il annonce un lien directe vers la notice du catalogue, que je n'ai pas réussi à tester pour le moment. Son travail est très encourageant mais dépend d'une seule personne.

A partir de là se pose la question de quel usage? Il me paraît évident, dès lors que l'on dispose d'un tel plugin, de l'installer sur tous les postes OPAC et si possible (cela ne doit pas être très dur si les relations avec le CRI sont cordiales :°) sur tous les postes de l'université. Après quoi il faut le présenter de façon visible sur le portail de la BU avec deux lignes d'explication pour l'installer. L'idéal si vous avez une âme charitable, c'est un petit tuto animé (qui expliquera mieux qu'un texte laborieux). Et puis former les formateurs pour qu'ils diffusent auprès de leurs ouailles. On n'insistera jamais assez sur le fait que, tout geek que nous soyons, les meilleurs outils du monde ne seront jamais utilisés si aucune communication n'est faite dessus. Et là dessus je dirais plutôt communication genre "grosse Bertha" qu'une seule pauvre ligne dans les actu de la BU...

jeudi 11 juin 2009

Univers Netvibes de la doc en Lorraine...

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Depuis quelques temps déjà nous voyons fleurir ici et là des univers Netvibes. Lors de la refonte du site du SCD deux collègues avaient commencé la construction de deux univers ayant chacun une orientation particulière : documentation électronique d'une part, et documentation et culture en région Lorraine et "grande région"(saarlorlux) d'autre part. Ils recensaient des informations sur les bases de données documentaires, des sites, utiles pour les étudiants, de la région en général et de Metz en particulier ;-). A l'époque nous n'avions pas réussi à persuader l'ensemble des membres du groupe de réflexion de l'utilité de tels outils.
La frontière entre dissémination et dispersion étant parfois très floue, le projet, peut-être mal ébauché à ce moment là, est resté dans les cartons.
Depuis de l'eau a coulé sous les ponts. Le projet "Université de Lorraine" se met en place et il y a eu dernièrement le lancement des univers créés par le SCD de Lyon 1 "pour accéder rapidement à des références pertinentes dans les disciplines suivantes : physique, chimie, biologie, mathématique, médecine techniques de réadaptation, pharmacie, sciences du sport (...). Ces portails très souples rassemblent, pour chaque domaine, les meilleurs outils que nous avons repérés".
Et puis, le billet de Vagabondages résumant bien l'émergence de ce phénomène et soulevant, à mon humble avis, les bonnes questions : quelle communication autour de ces projets (réponse dans les commentaires pour les univers de Lyon) et quels résultats en termes d'utilisation ? Même si ces initiatives sont très intéressantes, comment ces univers sont-ils consultés et utilisés ? Comment, concrètement évaluer l'audience et l'utilité de ces pages ? Google analytics répond à certaines interrogations semble-t-il mais pas à toutes... Tout cela nous a donné envie de tenter l'expérience une nouvelle fois. Netvibes propose désormais la création de plusieurs pages privées et je pense que la possibilité de multiplier les pages publiques ne devrait pas tarder!
Bref, nous reprenons le projet avec une approche régionale de l'offre documentaire disponible pour les étudiants en plus de la documentation électronique et pourquoi pas créer un univers sur la culture régionale ! (Et non ça n'est pas du chauvinisme ! ;-)).
Le chantier, c'est par. Pas de précipitation, hein ! C'est encore de la bidouille bidouilleuse.
Et pour ceux que ça intéresse, voici quelques liens pour vous aider à construire vos widgets :

lundi 8 juin 2009

Wolfram Alpha & Google Square: quel usage en bibliothèque?

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Je reviens sur deux nouveautés qui ont dernièrement déchaîné (au moins pour Wolfram) les passions sur la Toile par un débat assez binaire du "c'est énorme/c'est nul"...
Si l'on revient à nos moutons (les bibliothèques, leurs usagers et notre fonction de médiation), une fois l'effet nouveauté passé, à quoi peuvent bien servir ces deux nouveaux (?) outils à nos étudiants/usagers?
L'important est d'abord pour nous de savoir à quoi l'on a af faire:

- Wolfram (du nom du physicien qui a conçu l'algorithme derrière la bête) est ni plus ni moins (à ce que j'en ai vu) qu'une base de donnée pour informations chiffrées. L'outil a donc bien sa place dans nos bibliothèques mais pour parvenir à des informations très précises sur une question très précise (la distance terre-lune en km et en miles, le débit du Yang-tsé, ...). J'ai par exemple obtenu des informations détaillées sur le temps à New-York le 11 septembre 2001, information compliquée à trouver rapidement sur le web. Seul détail vraiment dérangeant : l'essentiel des réponses (outre le fait que le moteur ne comprenne que l'anglais) concerne le monde anglo-saxon. Il ne connaît, par exemple, des présidents français que les trois derniers... Et pour cause : dans la recherche précédente, la source indiquée est le National Weather Service. Une même recherche sur Paris indiquera la même source... A noter, la possibilité d'importer le moteur dans son navigateur.
Une expérience en version alpha comme son nom l'indique, mais que l'on peut donc proposer aux étudiants en l'état pour des recherches rapides très ciblées sur des sujets universels (oui, je sais, ça fait beaucoup de conditions :s).

- Google Squared est le dernier né des projets du passionnant GoogleLabs. Son intérêt est selon moi (comme pour Wolfram) de proposer de manière très synthétique des informations (souvent récupérées sur wikipedia). Si l'on reprend mon exemple des présidents français, GSquared présentera les différents présidents avec diverses informations courtes rangées dans des colonnes, selon des thèmes proposés par Google. Pour obtenir le même "tri" il aurait fallu bien plus de temps pour parcourir les pages (parfois volumineuses) de Wikipedia. Ici on arrive directement à la synthèse. En revanche, il est apparemment impossible, pour le moment, d'exporter son résultat (étrange étant donné que la philosophie Google est une perméabilité totale entre ses différents services : il eut paru évident d'exporter les résultats, en un clic, vers une feuille de calcul sur son compte Google Docs...), voire de trier les cases... En outre, comme signalé ici, des erreurs parfois étranges apparaissent.

En résumé, deux outils en version alpha (c'est à dire traditionnellement réservés aux développeurs) que l'on pourra tout de même utiliser de façon très parcimonieuse dans le cadre d'une recherche documentaire, afin d'obtenir une réponse précise à une question bien définie. Pas de recherche "Google" ici, ne nous trompons pas de client : Wolfram servira uniquement pour des informations chiffrées, Squared pour toute autre chose mais de manière beaucoup plus synthétique. Les deux moteurs sont (seront...) intéressants mais ne sont absolument pas comparables. Pour le moment. Rendez-vous dans quelques mois en version publique pour un vrai match peut-être!

vendredi 5 juin 2009

Enquête sur les pratiques culturelles des bibliothécaires

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Juste un entrefilet pour vous signaler que, suite à l'enquête en ligne qui avait été indiquée sur plusieurs biblioblog, le mémoire de conservateur de David-Jonathan Benrubi portant sur les "consommations culturelles des personnes
travaillant en bibliothèque" est en ligne sur le site de l'Enssib et donnera lieu à un article dans un prochain BBF. L'auteur indique que plus de 1600 personnes ont répondu à son questionnaire (dont moi :) ).
Je trouve le sujet très intéressant (bon, ok, un peu nombriliste vu que ça n'intéressera que nous-mêmes, mais faut qu'on s'assume, hein!) et vais m'empresser de le feuilleter...

jeudi 4 juin 2009

Optimisation d'Atoz (2): renvoi sur la page de la BU

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Après les RSS de TicTocs je vais expliquer ici une petite manip' pas très catholique mais qui fonctionne quand on veut placer un lien-retour vers la page web de la BU sur une bannière et non un simple lien html comme c'est le cas dans une majorité d'établissements. En effet, l'outil prévoit bien d'insérer le logo de son établissement mais comme une image non cliquable, ce type de renvoi étant prévu sur la zone de texte libre. Il va donc falloir tricher...

Voici la procédure:
Dans l'interface admin du site nous allons nous rendre dans

Menu Personnalisation du site / onglet "personnalisation"

1) Remplacer le logo en place par cette image (si vous ne voyez rien c'est normal: c'est un rectangle blanc!)
2) Laisser le champ "nom de l'application" vide



3) Tout en bas, dans le menu Messages personnalisés / Toutes les pages
entrer le code suivant en renseignant les informations sur votre cible et l'adresse de votre image:

<body>
<table>
<tr>
<td>
<p align="left">
<a style="TEXT-DECORATION: none" href="ADRESSE DE LA CIBLE" TARGET="new_window">
<img alt="retour site BU" title="retour site BU" src="ADRESSE DE VOTRE IMAGE" border="0" align="center" ></a>
</p>
</td>
<td valign=bottom align=center>
<font color="VOTRE CODE COULEUR">
<font size="7">
<b>Revues en ligne</b> </font>
</font>
</td>
</tr>
</table>

</body>

...
Normalement la bannière que vous avez fourni devrait apparaitre en bandeau avec un lien clicable de retour.
Je précise que ceci est une bidouille indiquée par EBSCO et que par expérience ça peut ne pas fonctionner du premier coup. Si un problème survenait il faudrait recharger votre logo et attendre (disons jusqu'au lendemain :°) la moulinette d'EBSCO avant de retenter la manipulation. Si le fait de vous retrouver avec le logo Atoz par défaut ne vous fait pas peur, cela peut vous fournir une jolie page atoz sans liens html tout pourris :)

mardi 2 juin 2009

Valoriser les publications des enseignants de l'université...

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Une façon de mieux faire connaître le SCD et ses services auprès de la communauté universitaire.
Oui mais comment ? En réalisant une interview d'un enseignant à l'occasion de la sortie d'un ouvrage par exemple et l'intégrer dans un article d'actualité présentant l'ouvrage.

C'est Alain, notre chef du service informatique, qui a lancé l'idée ! Et moi, ben j'ai suivi... ;-)
Voici notre démarche en 5 étapes, il faut :

  • se tenir informé des parutions. Trois possibilités :

demander aux différents acquéreurs du SCD de nous signaler les ouvrages publiés par des enseignants de l'université

contacter le service de la communication de l'université qui récolte également ce type d'information

relever les signalements et suggestions d'achats faits via le site internet

  • disposer d'un minimum de matériel :

un caméscope, un pied et un micro

  • prendre contact avec les enseignants et demander un rendez-vous :

par e-mail en expliquant la démarche : une interview filmée de 3 minutes maximum intégrée dans un article du site internet présentant son dernier (et/ou avant dernier) ouvrage paru. L'objectif de l'interview n'étant pas de parler du contenu de l'ouvrage en particulier mais plutôt de la démarche éditoriale. Nous cherchons à attirer l'attention des étudiants non seulement sur la production de leurs professeurs mais aussi de donner des pistes aux futurs ou aux jeunes enseignants sur les différentes possibilités de se faire publier

  • réaliser l'interview :

cela suppose d'être disponible pour trouver un créneau dans l'emploi du temps de l'enseignant et le rencontrer dans son bureau. Le temps de se présenter et d'expliquer précisément ce que l'on veut, l'opération dure entre 30 minutes et 1 heure selon la disponibilité du professeur et la discussion (toujours passionnante) qui suit.
C'est Alain qui filme et je réalise le montage pour la mise en ligne avec Windows Movie Maker

  • écrire et publier l'article :

présenter le dernier ouvrage paru avec un lien vers le catalogue et un aperçu de la couverture.
Insérer la vidéo de l'interview. Le CMS me permet de publier des fichiers flash. Je convertis donc mon fichier wmv via le site MEDIA CONVERT et j'ajoute une image de présentation bricolée avec GIMP.

L'article est publié dans les actualités du site du SCD et relayé par le webmestre de l'université dans la page d'actualité de la rubrique recherche du site de l'université.
Pour visionner quelques exemples d'articles déjà réalisés, c'est .
Jusqu'à présent nous avons toujours reçu un accueil favorable. Les enseignants rencontrés apprécient la démarche et se prêtent de bonne grâce à l'exercice. Je dois dire qu'ils sont très pros et me facilitent grandement le travail de montage :-) !
Pour conclure je dirais que nous apprenons beaucoup lors de ces rencontres et nous disséminons pas mal d'infos sur le service de la documentation en retour.